Opium, Psychotropes… ou comment Berlioz écrit une oeuvre hallucinatoire, aux confins de l’imaginaire.
Découvrir l’exposition Berlioz Trip
AVANT PROPOS
Berlioz Trip Solo parle de la perte de contrôle d’un créateur face à son oeuvre, une oeuvre qui le dépasse et le submerge.
A quoi ressemble-t-elle dans l’esprit de celui qui la compose ? La création peut pousser le compositeur dans la folie, lui donnant à voir et à entendre des hallucinations qui guideront son écriture.
Paris, 5 décembre 1830. Berlioz arrête sa première représentation de la Symphonie Fantastique. Celle pour qui il a composé cette oeuvre magistrale n’est pas venue. L’acteur n’est pas satisfait de jouer ce rôle de Berlioz, trop méconnu du grand public. S’en suit un échange entre les deux personnages, l’un aidant l’autre à finir sa composition, l’autre lui justifiant le génie de son œuvre. Folie d’incarner pour le comédien, folie créatrice pour le compositeur, dépassement du comédien qui fait sienne la vérité, les deux artistes se fondent l’un dans l’autre, s’affrontent et s’incarnent l’un et l’autre. Berlioz Trip est un spectacle sur la perte de contrôle d’un créateur face à son oeuvre, une oeuvre qui le dépasse et le submerge.
Les fragments de la symphonie s’entrechoquent ici aux hallucinations sonores et visuelles du compositeur. Bruits étranges, éclats de rires, le dernier mouvement de la symphonie est un immense cauchermar peuplé de sorcières qui viennent pour le dévorer.
Démence d’incarner, ivresse de composer, les deux artistes s’affrontent et s’habitent l’un et l’autre.

Distribution
Auteure et metteure en scène Géraldine Aliberti-Ivañez
Comédien Régis Royer
Collaboration artistique Jean-Christophe Quenon
Création lumière Grégoire Delafond, Bruno Brinas
Artiste vidéaste Arnaud Kehon
Création sonore Léo Magnien et Eliane Blaise
Regard artistique et chorégraphique Nina Vallon
Remerciements à Victor Gauthier-Martin, Jalie Barcilon, Suzanne Marrot
Fragments de la Symphonie fantastique enregistrés par l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg
Il a bénéficié du soutien du Département Val-de-Marne ainsi que d’une résidence de création au Comptoir – Halle Roublot (Fontenay-sous-Bois) en novembre 2019 et du théâtre Espace Robert Doisneau de Meudon.
La compagnie est soutenue par le Département des Alpes-Maritimes et le ministère de la culture.
Galerie photos